Je reprends la suite de mon histoire, et vous remercie de votre patience si vous lisez jusqu'au bout.
Les années ont passé, puis j'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari. Chez lui, c'était différent, le repas de fête était le 24 au soir et les cadeaux étaient donnés pendant ce repas. Cela me dérangeait, il n'y avait pas cette attente, si magique à mes yeux.
Alors, quand on s'est mariés, vu les relations entre nos deux familles (bof-bof), j'ai décidé que Noël se passerait chez nous, et non chez les parents de l'un ou de l'autre (autrement dit : terrain neutre !) et j'ai accepté que le repas soit le soir du 24 avec distribution de cadeaux (l'art du compromis...).
Je me souviendrais longtemps du premier réveillon de jeune mariée dans notre studio de Pa*ly 2. On avait une mini-cuisine (qui tenait derrière des portes K-Z et faisait moins de deux mètres de large !). J'avais passé l'après-midi à tartiner des toasts de pain de mie et j'avais fabriqué de petites étiquettes de toutes les couleurs pour les décorer, sur lesquelles j'avais écris des petits mots "bonheur", "joie", "santé",... et que j'avais scotchées sur des piques en bois.
J'avais préparé une dinde farcie (aux pommes, jambon et pruneaux) que j'avais mis à cuire dans un mini-four. Il était plein de cette énorme bête et j'avais l'impression que çà ne cuirait jamais...
En dessert, j'avais confectionné une bûche à l'orange (en fait c'était des oranges que j'avais pressées et mélangées avec de la gélatine). C'était beau, transparent et léger, mais je ne savais pas à l'époque que mes beaux-parents étaient difficiles côté nourriture et que ma bûche n'aurait jamais le succès que j'espèrais (surtout par rapport au temps que j'avais passé à presser mes oranges une à une dans ma mini-cuisine et à retirer la peau blanche de celles qui étaient à l'intérieur !).
Au moment des cadeaux, Belle-Maman a sorti un paquet qu'elle m'a littéralement jeté (j'étais assise par terre, elle était sur une chaise) et elle m'a dit "tiens, je ne sais pas si c'est ton paquet, car j'ai le même pour ma soeur, il n'y a que le dessin qui change !"). Je me suis mordue les joues pour ne pas hurler et quand j'ai ouvert le fameux paquet : j'ai eu... comment dire.... un choc : une chemise de nuit dans le genre tue-l'amour, en pilou gris, une horreur ! mais comme je suis conne, bien élevée, j'ai remercié avec le sourire mais j'ai évité de croiser les regards de Maman et de Mémé !
Malgré tout, loin de me décourager, cette première expérience m'a poussée à persévérer (un peu maso non ?).
Je ne vais pas vous raconter tous mes menus de Noëls et tous mes cadeaux, rassurez-vous !
Quand les enfants sont nés, Noël leur était bien sûr entièrement consacré. Pendant quelques années, mes beaux-parents ont choisi d'aller dans le Nord à cette période pour voir leurs frères et soeurs et revenaient plus tard aussi j'ai profité de ces années-là pour refaire avec Maxime et Thomas les noëls de mon enfance. Ah l'attente du passage du père noël, cette nuit étrange, magique, si longue à passer, la découverte des cadeaux le matin, ils s'en souviennent encore. Dans l'appartement que nous avions, il n'y avait pas de cheminée, mais on leur avait dit que le Père Noël passait par la fenêtre et ils y croyaient (à peu près). Le seul qui n'a jamais connu cette attente du Père Noël, c'est Jean-Baptiste !
Quand ils ont grandi, bien sûr ils m'ont demandé s'il existait vraiment le Père Noël.... avant de répondre, je leur ai demandé ce qu'eux en pensaient. Ils hésitaient un peu, n'étaient pas très surs, alors je leur ai dit que le père noël était une jolie histoire mais qu'en fait, nous étions tous des pères noëls, qu'être père noël, c'était montrer aux gens qu'on les aimait en leur offrant un cadeau. Ils ont bien aimé mais ils étaient ennuyés car ils pensaient qu'il fallait absolument faire de gros cadeaux. Je leur ai alors expliqué que ce n'était pas une obligation, ce qui comptait vraiment c'était qu'ils fassent quelque chose avec leur coeur, qu'un dessin pouvait avoir autant de valeur s'il était fait avec amour qu'un cadeau acheté sans penser à la personne qui allait le recevoir.
C'est aussi le moment où les beaux-parents sont revenus pour les repas de Noël. Ces repas ont à nouveau eu lieu le soir et j'ai eu l'idée et l'envie de faire jouer aux enfants des petites scènes devant leurs grands-parents, pas des choses très compliquées, ils avaient trois ou quatre répliques à apprendre, mais c'était génial !. C'était leur cadeau à eux ! On a passé là des moments fantastiques où l'on s'enfermait dans la chambre de Maxime et on répétait tous les 4 notre petit spectacle pendant plusieurs jours et on discutait sur les textes, on changeait, on adaptait, on choisissait les décors, les costumes et surtout on riait beaucoup. Mais on ne faisait pas les choses à moitié, il y avait même la musique ! Un moment de complicité incroyable entre nous et le soir de Noël, nous dévoilions notre surprise à mon mari et aux grands-parents (ma maman avait souvent les yeux humides d'émotion). Les applaudissements étaient la récompense qu'ils attendaient, leur cadeau avait plu et cela donnait le signal de l'ouverture des cadeaux que les adultes avaient apportés.
1998 fut la dernière année de ces petites représentations. A partir de cette année-là, Noël m'a paru beaucoup plus amer...
Je vais tout vous dire (.... 10 ans déjà et je n'ai jamais raconté cela) : donc, cette année-là, je l'ai détestée d'abord parce que mon papa est décédé au mois d'avril de ce que l'on appelle une "longue maladie" après des mois de souffrance. Il avait 69 ans. Ensuite, je me suis retrouvée enceinte et j'étais partagée entre la joie et l'inquiétude, le désir et le rejet... Nous ne l'avions pas prévu, pas imaginé et là il fallait choisir. Nous avons choisi de garder ce petit bébé qui se présentait, c'était un signe du ciel peut-être, la naissance après la mort.... Avant d'en informer toute la famille et surtout les enfants, on a attendu 5 mois (j'ai su rester discrête) car on voulait avoir les résultats de l'amniosynthèse avant tout. On a prévenu Maman un peu plus tôt (elle se doutait de quelque chose, il valait mieux dire). Quand on a su qu'on attendait à nouveau un petit garçon et que tout était normal, c'était le samedi du début des vacances de Noël, on a prévenu les enfants qui étaient tout heureux et commencaient déjà à se chamailler pour le choix d'un prénom, hélas deux jours après, tout a basculé...
C'était donc un lundi, j'avais mal au ventre et des saignements. J'ai obtenu tout de suite un rendez-vous chez mon gynéco. Il m'examina l'air sombre et me dit qu'il m'envoyait immédiatement à l'échographie, mais qu'il y avait un problème, il n'entendait plus le coeur du bébé... Est-ce un hasard, mon mari a téléphoné à ce moment-là. J'étais incapable de lui dire un mot, mon gynéco a pris le téléphone et lui a tout expliqué. Je suis allée voir l'échographiste que je connaissais bien, puisque c'était ma 4ème grossesse. Il était lui aussi très sombre ce jour-là mais aussi très réconfortant. Il n'empêche : j'étais en miettes. Je portais bien un bébé dans mon ventre, mais un bébé sans vie. Tout cela n'avait plus de sens. Quand je suis retournée voir le gynéco, je marchais dans les couloirs sans rien voir, (tout cela se passait à la clinique), mon mari était revenu de son travail, je ne sais pas comment il a fait pour revenir aussi vite. Je ne comprenais même plus ce qui se disait, je me souviens que le gynéco me tenait les mains en me disant des mots gentils, que mon mari me tenait debout, Il m'a ramené à la maison, Maman était déjà là (il l'avait prévenu), les enfants m'attendaient aussi et là, au milieu des miens, je me suis effondrée, j'ai craqué et j'ai pleuré. Mais en voyant l'inquiétude et l'embarras de mes petits loups, j'ai pris sur moi, j'ai ravalé mes larmes pour leur expliquer les choses avec des mots qu'ils pouvaient comprendre (Max avait 10 ans, Tom 8 ans et JB 3 ans), je leur ai toujours dit la vérité, même pour la maladie de leur grand-père. C'est juste dans le choix des mots qu'il faut être prudent, mais ce moment-là fut vraiment difficile.
Le gynéco nous avait dit que normalement dans les 2 jours, le bébé "partirait"... mais dans la nuit même, les douleurs ont commencé, les mêmes que pour un accouchement et j'ai perdu ce petit être chez nous, au bout de 5 mois 1/2 (je vous épargne les détails sordides). L'ambulance est venue, je me suis à nouveau retrouvée à la clinique, le lendemain matin, j'ai subi un curetage (terme barbare s'il en est). Mon mari est venu rechercher le robot que j'étais devenue et m'a ramené à la maison. Nous étions deux jours avant Noël !... les décorations de Noël étaient partout, à la clinique, dans les rues, chez nous et cela me faisait mal. On n'a pas le droit de perdre un enfant et encore moins pour cette fête-là !
Quand mes beaux-parents ont appris ce qui m'arrivait, lorsque leur fils est allé les chercher à l'aéroport, ils ont été soulagés, oui oui, vous avez bien lu ("de toute façon vous n'aviez pas la place !...."). Aucun mot de réconfort, rien, un grand soupir du genre "ouf, on l'a échappé belle" !.
Pour le soir de Noël, j'ai maintenu le dîner prévu même si j'avais simplifié le repas (Mr P*card) m'a bien aidé de même que mon mari adorable (car lui aussi souffrait) et Maman, et le spectacle que les enfants avaient répété a eu lieu. Mon mari et Maman me surveillaient du coin de l'oeil, mais j''ai tenu à ce que les enfants aient un noël presque comme les autres, même si intérieurement, j'étais mal, j'étais triste, j'étais vide !...
10 ans se sont écoulés, 10 ans que je ne peux pas oublier ce noël-là, 10 ans pendant lesquels je n'ai pas raconté à mes ami(e)s et même aux personnes de ma famille (cousins, cousines, oncles et tantes) cette étape douloureuse de ma vie, de notre vie.
Noël continue à être une fête de famille, j'y tiens, mais il y a 10 ans, je crois bien avoir perdu mon âme d'enfant.
Voilà, maintenant vous savez...
J'espère ne pas vous avoir cassé le moral pour aujourd'hui, car Noël est quand même une jolie fête et quand je vois les yeux de JB qui pétillent en attendant ce jour, je me dis que c'est pour çà que je continue !
Et d'ici quelques jours, je vais me mettre à la recherche des cadeaux, du menu idéal, etc... et je vous casserai les pieds avec mes questions futiles du genre volaille ou rôti et puis bûche patissière ou bûche glacée ???....
Commentaires
Ma pauvre, ce que tu as vécu est encore pire que moi, 5 mois et demi je pensais pas que ça pourrait encore arriver. Moi j'étais à 6 semaines pour cette fois-ci et 8 pour la 1ère. Je pense pas le vivre comme toi, c'est pas comparable, tu as souffert et tu souffres encore.
En plus mon histoire te rappelles la tienne et j'en suis vraiment désolée.
Je t'embrasse bien fort
Je suis remontée de quelques articles pour lire le début et donc partager avec toi l'ensemble de cette histoire que j'ai découvert douloureuse, ô combien... et j'ai fini les larmes aux yeux... j'ai vécu la perte de deux enfants dans ces conditions (4 mois et 3 mois) mais je ne les souhaitais pas et j'étais très jeune... cela m'a moins marquée... pourtant, je peux comprendre tout ce que tu as pu ressentir et tout ce que tu ressens encore aujourd'hui... Heureusement, il y a tes autres enfants, encore petits, qui te donnent envie de continuer... ce sentiment de vide, lui, ne partira jamais, mais tu peux le contourner grâce à eux... je t'embrasse... le fait d'en parler pourra peut-être t'aider aussi...
ah oui, une bien triste histoire que la tienne! Hélas le temps passe et tu ne peux rien y changer ma belle, alors malgré ton chagrin que je comprend facilement, il faut continuer à faire la fête pour tes autres enfants et pour ton mari qui lui aussi souffre certainement même si il ne te le dis pas pour ne pas te faire encore plus de peine! Mais il faut continuer à faire de Noël des moments magiques pour ta famille! Courage ma belle Gros bisous
coucou cricrou !! oh que oui c'est dur de perdre un petit bout !! moi je me souviens d'un noel qui fut très dur pour moi c'etait le noel de l'année 1989 !! quelques mois avant je venais de perdre mon papa, j'avais 9 ans et c'etait vraiment très dur pour moi de passer ce noel sans mon papa, rien que d'en parler j'ai encore des frissons !! maintenant j'ai mes 2 p'tits bouts, mon petit dernier Tiago fêtera ses 2 ans le 24 ( encore un noel dur j'ai passé les fêtes à la maternité !!! )
je connais le problème avec la belle famille, je compatis ... cette année ils ne sont pas là,je vais passer les fêtes avec ma famille, sans prise de tête !!
je te fais des gros bisous ma belle, si tu as des idées menus sympas fait moi signe hihihi !!!
gros bisous
lily
Bondoir ma chère cricrou ton histoire ma toucher énormément ce n'est pas facile pour toi d'oublier mais saches que ton mari et tes enfants t'aiment et t'apprécie comme tu est chaque personnes est unique, je te souhaite un exellente soirée et je te fait plein de gros bisous; cricri
coucou cricrou une bien triste hitoire
moi perso j'ai perdu mon ame d'enfant
de noel il y à 30 ans environ mais bon c'est une autre histoire la tienne est tres triste même avec le temps rien ne peut effacer cette douleur .
merci de ton passage je récupére tout doucement ici fait tres froid -1 le matin lol je te souhaite une tres bonne soirée et amitié à toute la petite famille bises.
ma fille n'a pas vu le calendrier de Noel , c'est une surprise elle ne le verra que le 1er decembre .Et comme j'ai 2 filles , il faut que je me depeche de faire le deuxième , mais il me manque une boite d'oeufs alors dur .. (merci les copines qui devaient me garder les boites vides ) !!
mais bon vais me debrouiller
tout sera fin pret le 1er dec je desespère pas !
biz
bonne journee
bises
j'ai adoré le passage sur le père Noel. Et tu es bien courageuse de nous faire partager certains passage de ta vie qui n'ont pas dus etre faciles.
BISOUS
Que dire...sinon que je pleure en te lisant
Je pense qu'on ne peut jamais oublier des moments comme ça.
Mon amie a perdu son bébé à la naissance, une erreur médicale,un beau bébé en bonne santé qui devait vivre, un procès de 10 ans contre le gynéco et qu'elle a "gagné" , il est reconnu responsable à 100% mais elle est détruite à jamais
Bisous et bon courage
evidement on comprend bien que noel ne sera jamais pour toi comme avant... c'est déjà triste je trouve lorsqu'on est plus enfant.. et qu'il n'y a plus d'enfants alors quand il arrive des trucs comme ça... moi je me souviendrais toujours de NOEL 2002...le pire des noel je crois.. mon ami JO (compagnon) décédé en février et mon papa en avril, maman en depression qui voulait se suicider... et devenait mauvaise, ne voulait rien faire à noel, kevin n'avait que 12 ans, bref une horreur... ah la vie n'est pas facile, des fois je me demande si ça vaut le coup d'être sur terre... comme dit kevin, on ne demande pas à venir au monde on nous y colle... et c'est vrai...
enfin on va essayer de voir les choses avec optimisme hein !
bon je vais filer à la poste chercher le colis de kevin (envoi de son père) et les ptes courses mémé maman, et retour du pavillon, je me lave les cheveux, et sieste cet am car mal dormi, kevin est rentré hyper tard, 20H20... 11H40 de de boulot et 20mn pour manger soit 12H ... degouté de son stage le mome... j'espère que ça se passera mieux aujourdh'ui et surtout qu'il quittera plus tot.
un gros bisou ma belle et très bonne journée, il fait soleil c'est déjà ça ! je t'embrasse bien fort gros bibi flo.
Bon mardi et bisous FLO/font>
Ton histoire m'a bcp touché, bon courage et bonne journée bises
Kikoo
Je sais exactement ce que tu as pu ressentir à quelque chose près j ai subis la même chose mais à 9 mois
et en septembre mais moi au moins j ai eu la maigre consolation de pouvoir donner un prenom et un nom a ma petite fille et bien sur un enterement par contre aucune personne de ma belle famille n est venue(pour eux c etait tant mieux car ce bébé aurait sans aucun doute géné la carrière de leur fils ) et comme je venais d arriver au Canada et que je n avais plus de famille je me suis retrouvée là idiote avec ma peine
j ai accouché normalement si l on puis dire... cest une chose que lon ne peux pas oublier....cela doit être pire lorsque cela arrive à Noel...
J'ai essayé de me consoler en me disant qu il y avait pire par exemple les enfants que tu perds a 3 mois 3 ans 10 ans etc mais le coeur n y était pas encore pire lorsque cela est arrivé aussi à la femme de mon beau frere car là j ai vu toute la belle famille se deranger la soutenir dans sa peine..
Un jour j ai dis à ma belle mere vous savez votre petite fille sandy aurait 20 ans elle m a demandé c etait qui ?
aie ça fait mal ça
personellement je ne comprend pas comment on peut agir comme cela ...
Moi non plus ce n ai pas quelque chose que je raconte a tout le monde par contre si on me demande combien tu as d enfants je ne peux pas dire 2 je dis toujours 3 sans m etendre sur le sujet.Impossible pour moi de dire 2
Moi le noel on le passe juste a la maison ma fille son pere et moi
j aurais aimé mieux mais après tout c est plus simple comme cela
bizooo
Loopy
C'est une bien triste histoire de Noël !!!
Hélas le temps atténue mais n'efface pas.
Tu continues pour tes enfants et un jour comme pour moi, cela sera pour tes petits-enfants, les miens font toute ma joie !!!
Très bonne soirée à toi !!!
Bizzzzzzzzzzz.
MC.
J'aime beaucoup ta façon d'écrire... cela dit > je crois ke je peux dire ke je suis comme toi > j'ai perdu mon âme d'enfant un soir de noël... dans autre circonstance > j'étais tellement jeune...
Prends soin de toi... biz
Même si Noel te rappelle de mauvais souvenirs , il faut aller de l'avant
parceque qu'on n'oublie jamais .
bonne soirée
Bonjour Cricrou, souvenir douloureux pour toi..La belle famille pas toujours facile de s'habituer à leurs coutumes. Moi c'est au reveil les cadeaux.. Les belles mères sont toujours lourdingues et pas faciles.... Bon début de semaine, bisous Rose ♥.
merci pour ce partage plus de neige elle a fondu mais je la souhaite pour noel ce serais bien...
bises