Hier, j'ai essayé la recette de Lily et son gâteau à l'orange et aux épices !.... un délice.

Seul hic dû en partie à ma gourmandise.... j'étais tellement pressée de démouler mon gâteau que je n'ai pas attendu qu'il soit complètement refroidi... résultat : un zéro pointé pour la présentation, il s'est cassé !!!

Une chance que je n'avais pas prévu de le faire pour recevoir quelqu'un !

Mais en dépit de son allure (j'ose quand même vous le mettre en photo), il est super bon et correspond parfaitement à la saison.

Aujourd'hui, je continue à cuisiner en attendant mon ordi portable (YOUUUUUPIIIIIIIII !), c'est le cadeau que mon mari me fait pour mon anniversaire (mais il est en avance car mon anniv. est en décembre), et la livraison est prévue aujourd'hui entre 9 h et 18 heures (pas très pratique comme plage horaire, mais j'attendrais... et puis j'ai de quoi m'occuper !).

Pendant ce temps là, que font Pitou et Donut ? Ils dorment !

Donut au milieu du lit avec ses "doudous"

et Pitou a quitté la chaise pour couver le linge repassé (c'est tout chaud) !

Ce matin, j'ai nettoyé les litières des mes fauves (ils en ont deux) et je voulais vous montrer la déco que j'ai faite dans leur petit coin (tu vois Flo que les couleurs de mon couloir ressemblent au tien) :

Bon allez, je vous laisse pour continuer mon ménage et ma cuisine.

Cet après-midi, il faut que j'aille chercher JB au collège pour l'emmener chez son copain Enzo (j'espère que l'ordi sera livré avant). Ses parents l'ont invité à aller voir le match de l'équipe de France contre la Tunisie ce soir ! (Inutile de dire que la journée va lui paraître terriblement longue...).

Je vous souhaite une bonne journée, le soleil a du mal à montrer le bout du nez ce matin mais il fait quand même 15 °C (c'est pas si mal pour le mois d'octobre) et en plus çà m'évite d'allumer le chauffage !

Cà y est, c'est lundi et il faut recommencer les tâches quotidiennes : le sort habituel des femmes au foyer, les desperate housewives des temps modernes !

Quand je travaillais (ben oui, pendant plus de 15 ans quand même !...), j'avais l'impression que les journées étaient trop courtes et que si j'étais à la maison, j'aurais beaucoup plus de temps pour "tenir" ma maison !....

Alors, ou les journées ont encore raccourci, ou je suis hyper mal organisée (sûrement) ou bien je veux en faire plus, mais je n'arrive jamais à me poser vraiment et à me dire : "çà y est, tu as fini et maintenant tu peux te reposer !". Est-ce que je suis la seule dans ce cas là ?

Quand j'y pense, je me demande comment faisait ma grand-mère ? elle avait moins d'aide ménagère car les appareils ménagers n'existaient pas ou de façon plus rudimentaire, je me souviens que quand ma grand-mère faisait de la soupe de légumes, ce n'était pas un petit coup de mixeur pour les légumes mais le moulin qu'il fallait tourner et qui ne broyait pas aussi finement ; quand elle faisait des gâteaux (et elle en faisait souvent), elle fouettait sa pâte à la main et non pas avec le robot ! et tout était comme cela, pourtant, elle trouvait toujours du temps pour coudre ou tricoter, pour me raconter une histoire ou me faire un calin, pour prendre un thé avec une amie ou pour aller chercher des champignons dans les bois, elle chantait souvent (et pourtant la vie n'avait pas été tendre avec elle).... et elle n'avait jamais de montre (sauf les jours de fêtes !)...

Moi, sans montre, je suis perdue, je n'ai plus de repère ! Qu'est ce que çà veut dire ? il y a quelque chose qui ne colle pas.

Bon je vous laisse sur ces pensées du lundi matin, et je fonce faire mes courses, après, préparation des repas, repassage, aller chercher JB au collège, l'emmener chez le coiffeur, vérifier les devoirs, etc, etc.... Deux fois rien quoi ! et en plus, parfois les enfants me disent mais "c'est cool pour toi, tu ne fais rien !".... Cherchez l'erreur !

Cà y est, je vous livre mes dernières impressions de voyage.

Mais avant toute chose, petite rectification sur les prix : (ce qui va vous prouver à quel point je suis nulle de chez nulle en calcul !, le hryvnah vaut non pas 7 euros, mais 1 euro = 7 hryvnah !.... Vous comprenez maintenant pourquoi je vous disais que ce n'était pas cher le jeton de métro à 0,50 hryvnah !....).

Aujourd'hui dimanche, c'est le jour où jamais de vous parler de mon dimanche à Kiev et plus précisément à la Laure de Petchersk.

Pour nous, ce nom ne veut absolument rien dire mais pour tout Ukrainien ou Russe, il représente l'un des plus grands centres religieux (l'équivalent de Lourdes). Ce monastère est fondé en 1051 par deux moines : Antoine et Théodose, dans les grottes des collines du Dniepr, alors en dehors des fortifications de la ville. Il s'étend sur près de 28 hectares !

  Le monastère de Petchersk, premier monastère d'hommes, reçoit le grade de "laure" au XIIème siècle (statut accordé par le patriarcat orthodoxe). Le bâtiment se divise en deux parties : la laure basse, où se trouvent les grottes et la laure haute.

Les corps de dix moines ont été conservés dans les grottes de leurs premières cellules et les conditions naturelles (température et ventilation) leur ont permis de se momifier et de se conserver. Cela explique en partie pourquoi les pélerins affluent pour voir le "miracle" des saints momifiés.

Quand nous sommes arrivés là-bas, après avoir pris le métro puis le bus, il y avait déjà un monde fou. On a opté pour la visite de la laure basse. Il suffit d'acheter une bougie (0.50, 1 ou 2 Hryvnah) pour pénétrer dans la grotte où se trouvait la première cellule des moines.

  La descente est étonnante, d'abord les femmes doivent avoir les cheveux couverts (une chance que j'avais un foulard dans mon sac), on descend les uns derrière les autres dans l'obscurité avec une bougie allumée à la main.

Arrivés en bas, tous les gens embrassent les cercueils de verre où reposent les moines avant d'aller prier (ce qui nous a été refusé car j'étais en pantalon, je n'avais pas remarqué que toutes les femmes en pantalon, avaient été chercher des jupes à l'entrée !). Mais ressortir à la lumière du jour et au grand air ne nous a pas déplu, bien au contraire, l'atmosphère étant un peu trop étouffante sous terre !...

Après, nous sommes allés déjeuner dans un petit restaurant avant de faire encore une petite balade sur le Kreshatyk où nous avons pu voir le numéro 1 du magazine "Marie Claire" avec en couverture Carla Bruni (vous voyez bien, c'est écrit en blanc sur la gauche sous le titre), petite glace au Mc Do (eh oui, il y en a partout) puis retour à l'hôtel.

Mon mari avait un dîner le soir même, avec des nourritures très locales, comme de la langue bouillie, des champignons, du lard gras et surtout des toasts à la vodka ! (chacun des repas d'affaires où il a du aller était copieusement "toasté" par les hommes comme par les femmes). J'avoue ne pas avoir été mécontente d'échapper à cela !

Pour finir, je vais vous montrer quelques photos du marché (cliquez pour voir en grand) où nous sommes allés mardi matin : un vrai marché local typique dans le Podol, pas pour les touristes,  avec toute sa diversité, et où des femmes âgées vendent leur cueillette de champignons, leurs fleurs séchées ou des baies.

Là, c'est toute l'authenticité d'une ville qui se dégage. J'aurais aimé y passer beaucoup plus de temps, pour regarder, sentir, goûter tous ces produits.

Ce jour-là, j'ai testé une "stalovaya", sorte de self à la soviétique où l'on peut manger vite fait pour un prix très modique (3 à 5 euros) dans un décor "campagne ukrainienne".

En l'occurence, mon plateau m'a couté 2 euros avec un bortsh (soupe), un pain un peu brioché recouvert d'aneth et une salade de carottes et chou.

Je pourrais vous raconter encore beaucoup de choses sur Kiev, mais vous vous lasseriez aussi je vais arrêter aujourd'hui de vous parler de ce voyage en vous laissant encore quelques photos de cette ville étonnante hésitant entre est et ouest.

En tous cas, j'ai beaucoup aimé cette ville et les gens que j'ai rencontré (Sacha, Dimitri, Anna et les autres,...) et j'espère que je vous aurai fait partager mes émotions et impressions au travers ces posts de voyage. Qui sait, peut être cela vous donnera t-il envie d'y aller ?

Moi, j'y retournerai volontiers pour mieux connaître encore ce pays. En attendant, je me plonge avec grand plaisir dans la lecture du "Pingouin" d'Andreï Kourkov, où l'on est entrainé dans les méandres de l'Ukraine post-soviétique, et où l'absurde règne et le chaos demeure.... un régal !

Je continue à vous raconter mon petit séjour à Kiev en espérant ne pas vous lasser.

Aujourd'hui, je vais vous faire faire ma balade en solitaire de lundi dernier :

J'ai pris le métro sans problème (là j'avoue que lire le cyrillique m'a grandement aidé car rien n'est sous-titré !).

Le métro est rapide, pratique, peu cher (0.50 Hryvnah par trajet quand on sait qu'un Hryvnah vaut environ 7 euros), et très utilisé. Certaines stations sont très profondément enfouies et je n'imaginais même pas une panne d'escalator (je me suis demandée si elles n'avaient pas été concues pour servir d'abri anti-atomique ?).

Bref, j'ai pris le métro jusqu'à la station Léon Tolstoi avant de faire une balade à pieds absolument magnifique. Dommage que le temps était un peu gris, mais il faisait environ 17°C ce qui n'est pas mal.

J'ai commencé par traverser le parc Chevtchenko où se tenait une exposition sur le cinéma français (il y avait de jolies photos de Fanny Ardant, Juliette Binoche, Jean Rochefort, François Truffaut, entre autres).

Vous pouvez remarquer la pub Carte Noire !...

De l'autre côté du parc, vue sur le bâtiment essentiel de l'Université de Kiev (on ne peut pas la rater vu la couleur rouge !).

Remontée du boulevard Saint Vladimir où l'on peut admirer l'Opéra National qui date de 1898/1901.

Un peu plus loin, on arrive à la Porte Dorée.

C'est là que passait jadis l'enceinte des remparts érigés sous le règne de Yaroslav le Sage. La Porte Dorée était l'entrée de la ville et date du XIème siècle (elle a été reconstruite en 1997 voilà pourquoi elle est si belle !).

Toujours à pieds, on avance sur ce boulevard immense pour déboucher sur une grande place où se trouve le Musée-Cathédrale Sainte Sophie qui est composé d'un ensemble de monuments dont le coeur est la cathédrale Sainte Sophie construite en 1037 au moment le plus faste de la russie kiévienne.

En traversant la place devant Sainte Sophie, on arrive à la cathédrale de Saint Michel, toute bleue (la cathédrale aux coupoles d'or est un monument symbolique pour les Ukrainiens, car elle est dédiée à l'ange Mikhayl, le prince des anges... Comme de nombreuses autres églises, Saint Michel, construite en 1108 fut détruite par les Soviétiques durant les années 1934/1936. Sa reconstruction s'est achevée en 2000. Et à nouveau les coupoles d'or veillent sur Kiev.

J'ai adoré cet endroit et le calme qui y régnait.

Avant d'entrer à Saint Michel, on trouve sur la gauche un ensemble de trois statues représentant : à gauche, André (qui représente les débuts de la religion chrétienne), au milieu la Princesse Olga (première convertie au christianisme) et à droite les Saints Cyrille et Méthode.

Normalement, en sortant du Monastère Saint Michel, j'espèrais pouvoir prendre le funicalaire qui m'aurait descendu directement au Podol, le quartier où se trouvait notre hôtel. Mais, manque de chance, il ne fonctionnait pas et j'ai du continuer mon chemin à pieds.

Cela m'a permis de refaire la descende Saint André dont je vous ai parlé le premier jour ! et ayant vu dans un guide qu'il y avait un petit café "le Kafé Panorama" qui se trouvait un haut d'un escalier de 76 marches avec vue panoramique sur la ville. En trouvant l'accès à ce café, hop je me suis lancée dans l'escalier (tout en me disant à chaque marche que ça allait craquer).

En effet, les marches étaient plus qu'usées et pliaient dès qu'on montait dessus (je vous vois sourire en pensant que c'est une histoire de poids !... mais attendez, je n'en suis pas si sûre), je suis quand même arrivée en haut.

Effectivement, la vue valait l'escalade, mais le café ne m'inspirait pas trop et il n'y avait personne sauf un groupe d'ouvriers du chantier d'à côté. Un jeune homme d'une vingtaine d'années qui regardait lui aussi le paysage, a commencé à me parler en russe, conversation assez vite interrompue faute de vocabulaire, donc j'ai décidé de redescendre ce fichu escalier, le jeune homme sur mes talons. Je faisais bien attention à chaque marche, persuadée que j'allais m'éclater tout en bas. D'un coup, j'ai entendu un grand "badaboum"... c'était le jeune homme en question qui venait de débouler une dizaine de marches sur le dos ! je lui ai demandé en anglais si cela allait et en guise de réponse j'ai eu droit à un grognement et il est allé rejoindre ses copains qui l'attendaient en bas...

Apparemment, cela allait bien, donc j'ai poursuivi mon chemin, égoïstement soulagée parce que pour une fois, ce n'était pas moi qui m'était retrouvée par terre !...

Et voilà, comment j'ai achevé ma balade dans un petit café du Podol pour déjeuner d'un croissant au saumon fumé accompagné d'un jus de carotte et en dessert un gâteau Napoléon (sorte de feuilleté à la crème patissière) !

Voilà c'est tout pour aujourd'hui. J'espère que vous aurez eu le courage de tout lire et si vous avez encore un peu d'intérêt pour mon voyage, je vous raconte la suite et fin demain !

Le KHRESCHATYK : l'avenue principale de Kiev sur laquelle se trouve la plupart des monuments de la ville. C'est LA promenade préférée des Kiéviens. Toujours animée et débordante de spectacles en tous genres, de jour comme de nuit.

On peut passer plusieurs heures à se balader le long de cette avenue bordée de marronniers ou  boire un verre à la terrasse des cafés (nombreux), ou encore regarder le défilé de mode permanent (c'est étonnant !) des habitants (cliquez pour agrandir).

Au bout du Khreschatyk, se situe la place Maïdan Nezalejnosty, la place de l'Indépendance (que vous avez tous vu à la télé au moment de la Révolution Orange). Sur cette place, a été érigé un ange incarnant la Liberté, qui a remplacé la statue de Lénine détruite en 1991.

Dès qu'il y a une manifestation, elle a lieu sur cette place... et il y en a souvent : c'est là que les gens viennent se faire entendre.

C'est sur cette magnifique avenue qu'est le Kreschatyk que nous avons pris notre premier vrai repas (vers 17 heures - soit 16 heures en France...).

Le menu n'était qu'en cyrillique et seule la page des thés était agrémentée de

photos !!!.

J'ai du faire appel à mes très vieux souvenirs pour déchiffrer (très vaguement) ce menu.

 A l'arrivée, nous avons mangé du veau (il paraît) avec un riz parfumé à l'aneth (mélange que je n'aurais pas osé, pour moi l'aneth étant réservé au poisson - je me suis rendue compte qu'à Kiev, la plupart des plats étaient parfumés à l'aneth, que ce soit soupe, viande ou poisson et que c'était très bon !).

Pendant ce dîner, une "babouchka" (grand-mère) avec son fichu sur la tête a voulu absolument nous vendre un petit bouquet de fleurs de capucines que mon mari lui a acheté.

En regardant bien, si l'on croise sur cette avenue une foule nombreuse, plutôt jeune et vêtue à la dernière mode, on croise aussi des gens beaucoup plus modestes, voire pauvres. Il y a un réel décalage de niveau de vie. Par contre, jamais nous n'avons vu des "mendiants" comme à Paris, même dans le métro.

 Nous avons repris  la direction de l'hôtel tout en admirant les monuments sur notre chemin.

Mais comme nous commencions à être fatigués (et que nous nous étions un tantinet égarés), nous avons demandé notre chemin dans un petit magasin d'alimentation (souvent les magasins sont ouverts tard le soir - 21/22 heures), au bout de 3 personnes, l'une enfin parlait anglais et nous a appelé un "taxi" ce qui nous a permis de rentrer enfin à l'hôtel.

Il faut savoir qu'à Kiev, il y a relativement peu de taxis officiels, mais que lorsque l'on veut se déplacer par ce moyen de transport, il suffit d'être au bord de la route, lever légèrement le bras et aussitôt les voitures s'arrêtent (en fait, ce sont souvent des particuliers qui "arrondissent" ainsi leur mois : c'est une tolérance qui existe), il suffit ensuite de se mettre d'accord sur le prix de la course et hop, c'est parti ! (d'où l'intérêt de parler russe ou ukrainien !... même si on y arrive aussi parfois en anglais).

Voilà notre première journée à Kiev s'achève. J'espère que cela vous intéresse. Demain, je vous raconte la suite, ok ?